Agricool et Monoprix : les premiers tests très prometteurs
La liste d’attente pour avoir la chance de gouter les fraises Agricool est aussi longue que devant un restaurant BigMamma à 19h. 10 000 personnes ont réservé leur barquette de fraises et 1 000 heureux gourmands ont déjà pu les acheter en avant-première. Depuis 4 mois, l’équipe a privilégié la distribution directe et parcouru 273 km en triporteur pour aller à la rencontre de leur communauté. Mais pour Guillaume, le CEO, « la vision de départ, c’est de rendre nos fraises accessibles à grande échelle. Il faut donc expérimenter en parallèle plusieurs modes de vente : en magasin, en triporteur et en entreprise ». Agricool travaille déjà sur un modèle de distribution à grande échelle. L’équipe a donc voulu rencontrer le maximum d’acteurs de la grande distribution, toutes enseignes confondues, pour voir « s’il n’y avait pas quelque chose à faire ensemble ! ».
Le bon accessible à tous en centre-ville !
70 % des français achètent leurs fruits et légumes en supers ou en hypers. Le défi est à la hauteur de l’ambition. « C’est vrai que nous ne sommes pas encore un poids lourd en production mais nos interlocuteurs comprenaient bien l’intérêt d’une production de qualité, urbaine, à proximité des magasins ». Au final, après 6 mois de discussions, plusieurs enseignes sont intéressées. Le premier test est fait avec Monoprix. Il faut dire que le slogan de l’enseigne « rendre le bon accessible à tous, en centre ville » aurait pu être aussi celui d’Agricool !
C’était dingue !
Le samedi 17 février, c’est le grand jour au Monoprix d’Asnières-sur-Seine. Charlotte et Georges, les cooltivateurs, déposent les barquettes sur un meuble conçu spécialement pour l’occasion. Il y en a 46, toute la récolte du matin du cooltainer de la Halle Flachat, à moins d’un kilomètre du magasin. Guillaume est sur place et le directeur du Monoprix lui fait visiter les lieux. Lorsqu’il revient 45 minutes plus tard, tout a déjà été vendu ! « L’accueil a été fantastique. C’était même dingue ! Les gens n’en revenaient pas de pouvoir acheter des fraises cueillies le matin même, juste à côté de chez eux, en plein mois de février. Surtout après qu’on leur ait fait goûter une fraise ! On sentait un vrai plaisir, en plus avec avec le froid qui les attendaient en sortant. On voyait aussi que les salariés de Monoprix étaient super contents ». Le test va se poursuivre en changeant les horaires ou les jours de présence (deux par semaine pour l’instant) pour trouver la formule idéale avant d’étendre la démarche, en priorité à proximité des 3 autres cooltainers parisiens (Bercy, Station F, Stade de France), sachant qu’il y a plusieurs centaines de Monoprix dans la région parisienne. De quoi doper la production !