Aircall : la startup française qui affronte les géants de la téléphonie américains
L’idée d’Aircall nait au sein du startup studio eFounders. La première équipe fondatrice explose en plein vol après un échec auprès de Y Combinator. Après quelques mois de flou, une nouvelle équipe se reforme avec Olivier (présent depuis le début), Jonathan, Xavier et Pierre-Baptiste. L’entente est très forte. L’équipe fondatrice est prête à affronter vents et marées. Bien qu’aucun d’eux ne viennent du monde de télécoms, ils apprennent et développent une première solution truffée de problèmes. Les clients sont mécontents. Mais à force d’acharnement et d’itérations, le produit fonctionne de mieux en mieux.
Départ pour les Etats-Unis
Cette équipe aime les challenges. « On s’est donc dit que pour aller plus haut, il fallait que l’on se confronte à un marché plus exigeant. C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous attaquer à la Silicon Valley. ». Ils réussissent à intégrer le prestigieux accélérateur 500 startups. L’exigence du marché américain leur apprend une chose fondamentale : développer vite et parfaitement pour être les meilleurs. Le passage a San Francisco change tout. Tout décolle : le chiffre d’affaires, le nombre de clients, le nombre d’appels…
12 millions de dollars levés depuis le début
Pendant les premiers mois, le projet est financé par eFounders. Début 2015, les caisses sont quasiment vides. Ils doivent prendre leur envol. Avant de rejoindre 500 startups, la traction est loin d’être suffisante pour convaincre les investisseurs français. Olivier s’envole pour San Francisco. En moins de 15 jours, ils revient avec 500 000 $. Ils peuvent respirer. Après leur passage à 500 startups, ils sont prêts à appuyer sur l’accélérateur. Ils lèvent 2,75 millions de dollars. L’équipe passe de 5 à 15 personnes. En 5 mois, le chiffre d’affaires est multiplié par 3. Septembre 2016 : série A de 8 millions de dollars.